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Les Opérations Dignité en bref
À la fin des années 60, le gouvernement du Québec décide de fermer 96 communautés (81 paroisses et 15 territoires non-organisés) et de relocaliser 64 400 personnes. Afin de s’assurer que les gens ne reviennent pas, on brûle même des maisons.
Entre 1969 et 1972, on relocalise les populations de onze territoires :
- Saint-Thomas de Cherbourg,
- Saint-Paulin Dalibaire,
- Rang IV-Les Méchins,
- Saint-Octave de l’Avenir,
- Sacré-Coeur des Landes,
- Sainte-Bernadette de Pelligrin,
- Saint-Charles Garnier de Pabos,
- Saint-Edmond de Pabos,
- Saint-Gabriel de Rameau,
- Saint-Jean de Brébeuf,
- Saint-Nil.
Les familles ne veulent pas quitter les terres qu’elles ont défrichées et les maisons qu’elles ont construites. La résistance s’organise et les manifestations se succèdent. 65 villages de l’Est du Québec se regroupent et forment :
- Les Opérations Dignité I avec Charles Banville à Sainte-Paule (1970),
- Les Opérations Dignité II avec Jean-Marc Gendron à Esprit-Saint (1971),
- Les Opérations Dignité III avec Gilles Roy à Les Méchins (1972).
En 1974, suite à la pression populaire, le gouvernement doit renoncer à son plan de relocalisation. On parle maintenant d’aménagement du potentiel agroforestier de l’Est du Québec.